"Interrogés par Terra Nova, 70 intellectuels et membres de la société civile se mobilisent en faveur de François Hollande
Au lendemain du débat d’entre-deux-tours et à quelques jours du second tour de la présidentielle, plus de 70 intellectuels et membres de la société civile proches de Terra Nova se mobilisent en faveur de François Hollande. Des femmes et des hommes, jeunes talents et personnalités d’expérience, de province, de Paris et d’ailleurs, … : ces citoyens incarnent une part de la diversité de la France, et de l’Europe. Universitaires, responsables associatifs, écrivains, magistrats, avocats, dirigeants d’entreprises, sportifs, … : pour la plupart engagés dans des collectifs, ces personnalités en provenance de tous les horizons témoignent de la capacité de François Hollande à rassembler au-delà des clivages. En vidéo ou par écrit, elles expliquent aujourd’hui à Terra Nova pourquoi, le 6 mai, elles voteront ensemble : François Hollande.
Au lendemain du débat d’entre-deux-tours et à quelques jours du second tour de la présidentielle, plus de 70 intellectuels et membres de la société civile proches de Terra Nova se mobilisent en faveur de François Hollande. Des femmes et des hommes, jeunes talents et personnalités d’expérience, de province, de Paris et d’ailleurs, … : ces citoyens incarnent une part de la diversité de la France, et de l’Europe. Universitaires, responsables associatifs, écrivains, magistrats, avocats, dirigeants d’entreprises, sportifs, … : pour la plupart engagés dans des collectifs, ces personnalités en provenance de tous les horizons témoignent de la capacité de François Hollande à rassembler au-delà des clivages. En vidéo ou par écrit, elles expliquent aujourd’hui à Terra Nova pourquoi, le 6 mai, elles voteront ensemble : François Hollande.
Voter François Hollande, c’est répondre à la nécessité de l’alternance.
Tous, ici, souhaitent tourner la page d’un sarkozysme qui a « dévalué, affaibli, brouillé et rendu inaudible » la politique de la France dans le monde, comme le dit Jean-Yves Camus. En cinq ans, pour reprendre les mots de Caroline Mécary, Nicolas Sarkozy « a décrédibilisé la parole politique » en pratiquant « à tous les niveaux de l’Etat (…) le mensonge permanent ». François Fatoux regrette de surcroît une pratique du pouvoir « violente » et « solitaire » et le refus de s’inscrire dans toute démarche collective. Il estime que François Hollande sera capable d’avoir « une vision plus apaisée du pouvoir » où les communautés « ne seraient pas mises en tension les unes avec les autres ». Il est temps d’ouvrir une nouvelle page pour la France.
Voter François Hollande, c’est dénoncer un mauvais bilan et projet bien pire.
Sur le plan économique. Pour Bernard Gazier, les exonérations sur les heures supplémentaires « dans un contexte de chômage, […] heurte le bon sens le plus immédiat ». La suppression pour les plus riches des droits de successions et de donations est pour Cécile Pavageau, une mesure « dangereuse et contre-productive car elle met à mal l’égalité des chances et la prospérité économique du pays », quand, pour Christian Chavagneux, la TVA sociale est « une aberration économique en plus d’être injuste socialement ».
Voter François Hollande, c’est dénoncer un mauvais bilan et projet bien pire.
Sur le plan économique. Pour Bernard Gazier, les exonérations sur les heures supplémentaires « dans un contexte de chômage, […] heurte le bon sens le plus immédiat ». La suppression pour les plus riches des droits de successions et de donations est pour Cécile Pavageau, une mesure « dangereuse et contre-productive car elle met à mal l’égalité des chances et la prospérité économique du pays », quand, pour Christian Chavagneux, la TVA sociale est « une aberration économique en plus d’être injuste socialement ».
Sur le plan social. André Grimaldi condamne les « menaces » que Nicolas Sarkozy fait peser sur la Sécurité sociale quand Bruno Palier lui reproche de vouloir « couper la France des moyens de préparer l’avenir » car rien n’est fait « pour la jeunesse, la recherche et développement ou l’éducation ».
En matière d’immigration. Que ce soit, pour Jean-Pierre Azéma, en raison de « la création d’un ministère de l’immigration, de l’intégration et de l’identité nationale qui, sous couvert de développement solidaire, s’est traduit par une série de mesures d’exclusion voire des dérives franchement xénophobes » ou, pour Philippe Askenazy, de « sa démarche anti-immigrés qui n’est qu’un abaissement de la France et des Français » .
Voter François Hollande, c’est faire le choix d’un homme sérieux et d’un projet ambitieux.
William Bourdon souligne ainsi le « très haut niveau de professionnalisme [de François Hollande], son grand humanisme et une rectitude morale impeccable ». « Par rapport à son concurrent, il n’y a pas photo », s’exclame Robert Castel qui estime que François Hollande sera le meilleur candidat pour mettre en place « davantage de justice fiscale, lutter contre la précarisation et maintenir certains liens de solidarités menacés ».
La priorité à la jeunesse et à l’éducation reçoit la plus large approbation. « Augmenter le nombre de professeurs est une très bonne chose », affirme Jeanne Fagnani. L’équité, notamment fiscale, est aussi un élément clé dans les soutiens qui s’expriment. « C’est à François Hollande que je fais le plus confiance pour répartir les efforts de manière juste », explique Marie Duru-Bellat. Jean Viard, de son côté, met en avant la proposition de taxer les revenus à 75% au-delà d’un million d'euros : « il s’agit d’une mesure symbolique qui nous rappelle que nous appartenons à la même société et que nous avons les mêmes engagements ». Raffaele Simone juge lui aussi que « les impôts supplémentaires sur les plus fortunés » sont « une bonne mesure ». La politique économique proposée par François Hollande rassemble elle aussi très largement. Dominique Bourg insiste sur sa proposition de vouloir redéfinir le traité européen et revenir sur la question de l’indépendance de la Banque centrale européenne. Pour Maria Nowak, François Hollande est aussi le plus à même de « conjuguer réduction du déficit budgétaire et politique de croissance », « véritable enjeu de sortie de crise ». Quant à Bruno Rebelle, il loue la volonté du candidat socialiste de « rebattre les cartes de la politique énergétique (…) sur la base d’un débat citoyen ouvert qui ne traitera pas uniquement de la part du nucléaire »."
Le 6 mai 2012, ils voteront François Hollande. in Terra Nova
Script intégral du débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy
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