Hoje, às 20h30, estarei no
Avec la collaboration de l’Association José Afonso (Lisbonne).
UNE VOIX REBELLE, UN ÉVEILLEUR DE CONSCIENCE
José Afonso est, sous la dictature de Salazar et Caetano (1932-1974), l’une des voix les plus écoutées par les opposants au régime. Une voix rebelle quand, officiellement, Amalia Rodrigues règne sur les scènes. Diffusée dans la nuit du 25 avril 1974, Grandola, l’une des chansons du proscrit, donne le signal de la révolution des Œillets. Reprise dans tout le pays, elle devient un hymne. Célèbre auprès du grand public, au Portugal comme à l’étranger, son auteur ne cède pas à la tentation du vedettariat ; sa fonction est d’une autre nature, éveiller les consciences.
José Afonso choisit la chanson comme arme politique ; orfèvre, il en cisèle la forme artistique, textes et musiques. Pour assurer l’impact de ses paroles, souvent poétiques, il imagine de solides mélodies, soutenues par des rythmes efficaces. Sa voix séduit d’emblée ; elle traduit une vive sensibilité et exprime toutes les nuances de l’émotion.
Auteur de quatorze disques, José Afonso s’éteint le 23 février 1987. Sa dépouille repose au cimetière de Setubal : une sépulture modeste, à son image.
Une trentaine d’années après sa série de récitals au Théâtre de la Ville, c’est la mémoire de cette voix rebelle et de cet éveilleur de conscience que l’on célèbre : soirée en son hommage, sous la direction musicale de Julio Pereira (entouré de quatre musiciens), à ses côtés sur scène, à Paris, en novembre 1981, à laquelle participent Francisco Fanhais, un autre de ses compagnons, Joao Afonso, son neveu, chanteur lui aussi, l’illustre interprète de fado Antonio Zambujo, la talentueuse chanteuse cap-verdienne Mayra Andrade et, Yara Gutking, voix de l’ensemble de Julio Pereira.
Jacques ERWAN
Em tempo: O concerto foi transmitido em directo pela Mediapart
José Afonso est, sous la dictature de Salazar et Caetano (1932-1974), l’une des voix les plus écoutées par les opposants au régime. Une voix rebelle quand, officiellement, Amalia Rodrigues règne sur les scènes. Diffusée dans la nuit du 25 avril 1974, Grandola, l’une des chansons du proscrit, donne le signal de la révolution des Œillets. Reprise dans tout le pays, elle devient un hymne. Célèbre auprès du grand public, au Portugal comme à l’étranger, son auteur ne cède pas à la tentation du vedettariat ; sa fonction est d’une autre nature, éveiller les consciences.
José Afonso choisit la chanson comme arme politique ; orfèvre, il en cisèle la forme artistique, textes et musiques. Pour assurer l’impact de ses paroles, souvent poétiques, il imagine de solides mélodies, soutenues par des rythmes efficaces. Sa voix séduit d’emblée ; elle traduit une vive sensibilité et exprime toutes les nuances de l’émotion.
Auteur de quatorze disques, José Afonso s’éteint le 23 février 1987. Sa dépouille repose au cimetière de Setubal : une sépulture modeste, à son image.
Une trentaine d’années après sa série de récitals au Théâtre de la Ville, c’est la mémoire de cette voix rebelle et de cet éveilleur de conscience que l’on célèbre : soirée en son hommage, sous la direction musicale de Julio Pereira (entouré de quatre musiciens), à ses côtés sur scène, à Paris, en novembre 1981, à laquelle participent Francisco Fanhais, un autre de ses compagnons, Joao Afonso, son neveu, chanteur lui aussi, l’illustre interprète de fado Antonio Zambujo, la talentueuse chanteuse cap-verdienne Mayra Andrade et, Yara Gutking, voix de l’ensemble de Julio Pereira.
Jacques ERWAN
Em tempo: O concerto foi transmitido em directo pela Mediapart
ResponderEliminarQuerida Helena
Ontem o Zeca também foi lembrado aqui em Setúbal no renovado Teatro Luisa Todi.
Infelizmente não pude estar presente. Uma das minhas netas precisou de mim.
Espiritualmente estive lá. A minha ternura e admiração pelo Zeca eram, como sabe, muito intensas.
Nos últimos dias a actividade cultural tem estado ao rubro. Primeiro, a entrega do prémio ao nosso Tim Tim e na passada segunda feira o lançamento do novo livro da nossa amiga Helena...Nem imagina como foi especial para mim. Um dia conto.
No Palácio Foz aconteceu ficar ao lado da nossa Helena e falámos muito sobre si, de quem ambas temos muitas saudades. Teria sido tão bom que estivesse ali connosco.
O abraço de sempre.
É verdade minha querida Helena. A nossa Era Uma Vez e eu falámos muito de si e de como gostaríamos de a ter tido connosco!
EliminarAh! Soube que esgotou...
ResponderEliminarFeliz pela nossa música , pelos nossos artistas e.... pelo Zeca, sempre.
Abracinho, Helena e b.f.s.