sexta-feira, 31 de maio de 2013

La France agacée...

National Geographics'photo
"Dans son bilan du printemps 2013, Météo France confirme des conditions météorologiques des plus dégradées pour les mois de mars, avril et mai, tant en ce qui concerne les températures que les précipitations et le taux d'ensoleillement. De quoi alimenter de plus belle l'agacement des Français. (...)"

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"La méthode, les mesures, c'est de la responsabilité de la France. Le détail, les procédures, les manières de faire relèvent de la responsabilité du gouvernement et de l'Etat, sinon il n'y aurait pas de souveraineté possible. La souveraineté, elle doit être dans la mise en œuvre. La Commission donne des recommandations, elle ne dit pas à la place des Etats ce qu'ils doivent faire. (...)" François Hollande

domingo, 26 de maio de 2013

Festival de Cannes : le choc émotionnel


"En entrant dans le Grand Théâtre Lumière à Cannes, dimanche 26 mai, beaucoup croyaient le résultat acquis : Le Passé, d'Asghar Fahradi était donné lauréat de la Palme d'or. Très tôt, on a su qu'il en irait autrement. Le prix d'interprétation féminine remis à Bérénice Bejo pour son rôle dans ce film mettait hors course le drame parisien du réalisateur iranien, puisqu'un film ne peut être primé qu'une fois.
Au fur et à mesure que les autres récompenses ont été annoncées, on s'est rendu à l'évidence: Steven Spielberg et ses jurés avaient osé remettre la récompense suprême de cette 66e édition à La Vie d'Adèle, d'Abdellatif Kechiche. En annonçant cette Palme d'or, le réalisateur de Lincoln a bien précisé qu'elle récompensait trois artistes : "Adèle, Léa et Abdel". Le trio s'est précipité sur scène, les filles en larme, le réalisateur cherchant ses mots avant de rendre hommage "à la belle jeunesse de France" et à la révolution tunisienne.

En fait, ce palmarès éclectique n'a ignoré aucune des manières de faire du cinéma que proposait les films retenus pour la compétition : la brutalité extrême dont fait preuve le jeune Mexicain Amat Escalante, prix de la mise en scène pour Heli ; la sophistication des frères Coen dans Inside Llewyn Davis, Grand Prix ; l'intimisme du Nebraska d'Alexander Payne dont l'interprète, Bruce Dern, a été primé ; les audaces formelles et l'ancrage dans le présent de Jia Zhangke, prix du scénario pour  A Touch of Sin (Tian zhu ding)...

Parmi les quelques phrases que Steven Spielberg a prononcé avant de commencer à proclamer les résultats, il y avait celle-ci "l'exception culturelle est le meilleur moyen de préserver la diversité du cinéma". (...)


La Vie d'Adèle représente à bien des titres l'un des aspects les plus menacés de cette diversité culturelle. (...) Pour toutes ces raisons, le choix de Steven Spielberg et de ses jurys ne témoigne pas seulement d'un grand discernement esthétique – La Vie d'Adèle était certainement l'un des films les plus ambitieux, les plus émouvants, de la compétition – mais aussi un acte de politique culturelle qui ne manque pas de courage." in Le Monde

sexta-feira, 24 de maio de 2013

Só chuva e frio!

Ontem, hoje, amanhã, domingo e semana que vem...

"La déréglementation, la discipline budgétaire et une réforme profonde du fonctionnement de l'aide sociale..."

photo AFP/ JONATHAN NACKSTRAND

"Une cinquantaine de voitures brûlées, une douzaine d'interpellations, quelques bâtiments vandalisés : le bilan de cinq soirées d'émeutes urbaines en Suède, depuis dimanche 19 mai, peut faire sourire dans les commissariats de Strasbourg ou de Brixton, en Grande-Bretagne, où la colère explose régulièrement et dans des proportions plus alarmantes.
Les Suédois, cependant, prennent cette flambée de violences très au sérieux, et ils ont raison. Pas seulement parce que l'image de leur pays, symbole de modération, d'ouverture et de tolérance, est ébranlée. La colère des immigrés des banlieues suédoises illustre aussi les limites du nouveau modèle suédois, celui qui, ces deux dernières décennies, a progressivement transformé le généreux Etat-providence de la social-démocratie en un système moins dépensier mais économiquement plus sain et plus compétitif.

La déréglementation, la discipline budgétaire et une réforme profonde du fonctionnement de l'aide sociale ont permis à la Suède de préserver la qualité de ses services publics sans que le poids de la dette ne grève son économie. L'habile ministre des finances du gouvernement de centre droit à Stockholm, Anders Borg, a d'autres exploits à son palmarès que sa queue-de-cheval et sa boucle d'oreille qui tranchent tant dans les sommets européens : son credo, qui veut que le dynamisme économique et la justice sociale ne soient pas incompatibles, est très convaincant.
Sauf que... un chiffre vient relativiser cette affirmation. Il émane du département des statistiques de l'OCDE : la Suède est le pays développé qui a connu la plus forte augmentation des inégalités depuis vingt-cinq ans. Le coefficient Gini, qui mesure l'inégalité, a augmenté de 25 % en l'espace d'une génération.
Parallèlement, la Suède a maintenu sa tradition de pays d'accueil, en particulier à l'égard des réfugiés politiques. Aujourd'hui, près de 15 % de la population est née en dehors de la Suède, ce qui constitue la proportion la plus élevée des pays scandinaves. Afghanistan, Somalie, Irak, Syrie... les conflits ne manquent pas, qui ont déplacé des centaines de milliers de personnes hors de leurs frontières : généreusement, la Suède a continué à ouvrir ses portes. En 2012, le pays a accueilli 44 000 demandeurs d'asile, soit 50 % de plus qu'en 2011.
La tradition humaniste suédoise, cependant, se heurte aux réalités budgétaires et économiques de "l'Etat-providence light". Beaucoup de ces immigrés sont logés dans des banlieues transformées, petit à petit, en ghettos, aux écoles sous-équipées qui perpétuent l'échec scolaire. Le chômage, qui atteint aujourd'hui près de 24 % des jeunes en Suède, affecte évidemment plus lourdement encore les jeunes immigrés.
Comme dans bien d'autres pays européens, la montée d'un parti d'extrême droite, les Démocrates suédois, a eu l'effet pervers de légitimer certains propos et attitudes racistes, ainsi que des méthodes policières brutales et discriminatoires.
C'est tout ce contexte qui explique qu'un soir de mai, la mort d'un retraité d'origine portugaise, tué par la police dans un de ces quartiers parce qu'il brandissait un couteau, mette le feu aux poudres. Malgré tous ses mérites, le modèle suédois n'échappe pas au grand défi européen, celui de l'intégration des communautés étrangères." Editorial du "Monde

terça-feira, 14 de maio de 2013

Fernando Oneto (21/03/1929 - 14/05/1976)



"Desaparecen importantes secretos políticos portugueses
con la muerte del antifascista Fernando Oneto

El País, 16 MAY 1976

Con la muerte de Fernando Oneto fulminado el viernes por un ataque cardiaco, mueren, posiblemente, importantes revelaciones relacionadas con la PIDE (Policía Política Salazarista) portuguesa y el «caso Humberto Delgado».Oneto, luchador incansable contra el anterior régimen portugués, fundador de la «Acción Socialista Portuguesa», y posteriormente del Partido Socialista, colaborador de la LUAR (Liga de Unión y Acción Revolucionaria), tres veces detenido por la PIDE fue siempre un ciudadano incómodo. Antes del 25 de abril estaba considerado como un «elemento peligroso» por la PIDE, y después del derrumbamiento del régimen caetanista sería precisamente uno de los organizadores de la «Comisión de Extinción de la PIDE». 

Durante el tiempo que permaneció en esta Comisión, Oneto interrogó a varios centenares de «pides» y estaba considerado como el hombre que más informaciones tenía escribe el asesinato del general Humberto Delgado, del que había sido colaborador. 

No obstante, Oneto fue expulsa do de esta Comisión en el año 1975, por haber denunciado las intenciones de crear una nueva policía política. Afirmó también entonces que el Partido Comunista, portugués había robado documentos importantes de los archivos de la PIDE. Después del 25 de noviembre fue nombrado administrador del Diario de Noticias, pero recientemente volvió a ocupar las primeras páginas de la prensa portuguesa por una conferencia de prensa en la que denunció la liberación indiscriminada de los agentes de la PIDE (en la actualidad, sólo hay 48 agentes, detenidos). 

Hace menos de una semana, la casa de Fernando Oneto fue registrada por orden de la actual « Comisión de Extinción de la PIDE», cuyo responsable es el capitán Sousa Castro. 

En realidad, según ha denunciado un semanario lisboeta, Oneto recibió «caballerosas proposiciones» para estar callado. La no aceptación de estas proposiciones motivó el registro de su casa, que resultó totalmente infructífero. Pocas horas antes de morir, Oneto encargó a sus abogados que presentasen una denuncia por anticonstitucionalidad en el registró de su domicilio."