sábado, 14 de agosto de 2010

O Fortuna!



(...) « Les chants de moines ou d'étudiants de Carmina Burana sont plus proches sans doute de l'univers rabelaisien que de celui de la soldatesque. Ils sont le reflet d'un Moyen Âge populaire, qui plaisante la religion, en dénonce les abus et qui, contre l'enfer, célèbre les joies possibles de ce monde. Ils ne sont pas des chants de mort mais de vie. Comme une revanche païenne contre la pression des idéologies. Est-ce vraiment un hasard ? Car les reproches faits à Carl Orff tiennent aussi à la période pendant laquelle l'oeuvre fut écrite, 1937 en Allemagne et alors qu'il avait déjà composé pour les jeux Olympiques de Berlin une Parade et ronde pour les enfants. Orff, c'est vrai, ne s'est pas exilé avec la montée du nazisme. Il a continué à faire de la musique. D'autres, à Paris ou en France, sous l'Occupation, ont continué à peindre ou à faire des films qui n'étaient pas tous complaisants ou complices. On lit aussi ce texte dans Carmina : « Je descends déchu/ un autre est porté vers le haut/ démesurément exalté/ le roi siège au faîte - qu'il prenne garde de tomber/ Car sous l'axe nous lisons : Hécube reine. » Hécube, la reine dont dix-neuf des enfants périrent pendant la guerre de Troie et le sac de la ville. » (...)

O Fortuna legendado em inglês aqui

3 comentários:

  1. Magnífica composição que a história e o bom gosto imortalizaram. Arrepio-me sempre que a ouço...
    (confesso que me dava jeito ter aprendido latim...)

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  2. Fico suspensa "entre ciel et terre, en extase comparable à celui que l'orgasme peut nous procurer. C'est une grâce du ciel"!

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  3. Excelente composição. Subscrevo Francisco Oneto.
    P.Rufino

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