segunda-feira, 7 de novembro de 2011

George Papandreou

Admiro a coragem e a sobriedade de George Papandreou. Fez o que humanamente lhe foi possivel para salvar a Grécia da situação dramatica em que se encontra. Sai envelhecido, esgotado, criticado e até odiado no seio do seu partido mas de cabeça alta. E um Senhor a quem rendo homenagem com este retrato feito por Dina Kyriakidou para a Reuters.
  

ATHENES, 7 novembre (Reuters)

"George Papandreou emporté par la crise de la dette

George Papandréou n'a pas eu assez de son flegme anglo-saxon et de son aisance dans les cercles du pouvoir européen pour sortir la Grèce d'une situation de quasi-faillite léguée par ses prédécesseurs.
Deux ans après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre socialiste, héritier discret d'une tradition politique familiale plus exubérante, ne dirigera pas le prochain gouvernement de coalition annoncé dimanche par la présidence de la République.
Sa carrière politique a déraillé la semaine dernière avec le rejet de son projet de référendum sur le nouveau programme de renflouement du pays mis au point par l'Union européenne.
Papandréou a insisté sur le fait qu'il ne tenterait pas de s'accrocher au pouvoir, malgré un dernier vote de confiance remporté vendredi. "Mon poste est la dernière chose dont je me soucie. Peu importe même que je ne sois pas réélu. (...) Je n'ai jamais conçu la politique comme une profession", avait-il dit au parlement.
Au lieu de la "croissance verte" qu'il promettait à ses concitoyens en octobre 2009, après la victoire du Pasok aux élections législatives - 44% des voix, 160 élus sur 300 -, George Papandréou a infligé aux Grecs une cure d'austérité sans précédent qui lui a coûté sa popularité.
En mai 2011, 77% des Grecs ne lui faisaient plus confiance pour les sortir de leurs difficultés économiques. En octobre, 23% d'entre eux seulement avaient une opinion positive de leur Premier ministre.
"Nous sommes un pays au grand potentiel", expliquait George Papandréou en 2009 dans une interview à l'agence Reuters.
Mais peu après sa prise de fonctions, son gouvernement annonçait que le déficit budgétaire représentait 12,7% du produit intérieur brut, le triple des estimations du précédent gouvernement conservateur.
Cette 'bombe' a déclenché le début de la crise de la dette souveraine dans la zone euro.
REVOLTE AU PASOK
En mai 2010, George Papandréou a obtenu de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) un premier prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans en échange de 30 milliards d'euros de coupes budgétaires.
Le Premier ministre socialiste a engagé parallèlement une série de réformes drastiques pour lutter contre une évasion fiscale généralisée et trancher dans les effectifs de la fonction publique.
Les classes moyennes et populaires ont subi de plein fouet les baisses des salaires et pensions de retraite, tout en dénonçant l'impunité d'une élite politique et économique corrompue. Les grèves et manifestations se sont multipliées.
L'opinion a vu en outre dans le placement du pays sous tutelle de l'UE et du FMI, aux termes de l'accord conclu à Bruxelles le 27 octobre en échange d'un nouveau prêt de 130 milliards d'euros et d'un effacement de 50% des dettes détenues par les investisseurs privés, une atteinte insupportable à la souveraineté nationale.
Le Premier ministre a finalement vu s'étendre un vent de révolte dans son propre parti, qui pourrait expliquer en partie sa décision d'annoncer, à la surprise générale, un projet de référendum aux allures de coup de poker ou de suicide politique.
Toute sa carrière, George Papandréou, 59 ans, a dû faire ses preuves au sein d'un Pasok encore nostalgique de son père Andréas, figure tutélaire de la formation pendant deux décennies. Et il lui aura fallu trois élections législatives pour battre son vieux rival conservateur, Costas Caramanlis.
George Papandréou porte le prénom de son grand-père qui après de longues années de gouvernement de droite, a dirigé un cabinet centriste de 1963 à 1965.
Le fils de celui-ci, Andréas, fondateur du Pasok (Mouvement socialiste panhellénique), est devenu lui-même Premier ministre en octobre 1981, et ce pratiquement jusqu'à son décès en 1996, hormis une parenthèse conservatrice dans les années 1990.
C'est contre cet héritage très lourd que George Papandréou a lutté pour perpétuer la tradition familiale tout en rompant avec l'image de son père, un franc-tireur qui avait le don d'irriter les Occidentaux et de malmener les conventions avec de tumultueuses histoires d'amour.
JOGGING ET VELO
Né aux Etats-Unis, où son père s'était établi dans les années 1950 et enseignait à l'université, George Papandréou parle couramment l'anglais, mais aussi le suédois, la famille ayant émigré au Canada et en Suède sous la dictature des colonels (1967-74). Les Grecs se sont fait un plaisir de se moquer de ses fautes de langage... en grec.
Il a été épargné par les affaires de corruption et les intrigues qui ont éclaboussé la majeure partie des hommes politiques grecs, en premier lieu son père.
Elu député pour la première fois fin 1981, lors de la vague socialiste qui vit le Pasok pour la première fois grand vainqueur d'un scrutin législatif, celui que les Grecs surnomment "Yorgakis" a occupé des fonctions gouvernementales secondaires jusqu'au milieu des années 1990.
Il a ensuite soutenu de tout son poids Costas Simitis, successeur d'Andréas Papandréou, qui a fait de lui son ministre de l'Education puis des Affaires étrangères.
Choisi par Simitis pour emmener le Pasok aux législatives de 2004, en partie à cause de son nom, Papandréou a dû surmonter deux échecs, cette année-là puis en 2007, et s'imposer dans un parti gangrené par les dissidences.
George Papandréou cultive l'image d'un homme calme et réfléchi, adepte du jogging et du vélo, loin des canons machistes entretenus par nombre d'hommes politiques grecs. Il est marié à Ada, ingénieur dans l'aéronautique, dont il a une fille. Il a un fils d'une précédente union.
Passionné par les nouvelles technologies, George Papandréou compte quelque 47.000 "amis" sur le réseau social Facebook. Ils étaient 18.000 il y a deux ans.
(Eric Faye, Grégory Blachier et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)"
ATHENES, 7 novembre (Reuters) - par Dina Kyriakidou


As similitudes com a "nossa crise" são tão grandes que aconselho a ler, também na Reuters, a: "chronologie de la crise de la dette en Grèce"

11 comentários:

  1. Sóbrio e elegante o seu oportuno comentário.

    E também concordo que Papandreou tem feito, até ao limite e com elevado sentido democrático, o que lhe tem sido possível fazer.

    Tenha uma boa semana!

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  2. Peço perdão, mas o anúncio de um referendo e o recuo 48 horas depois, pareceu-me uma brincadeira de mau gosto e, garantidamente, um insulto ao povo grego. A coerência das convicções de Papandreou desmoronou-se perante a vontade de Merkosy, e isso sim, foi triste de se ver... A única lição desta história já a sabíamos: a farsa de um simulacro de democracia, onde os políticos que ganham eleições não passam de marionetes do grande capital. Parece-me muito preocupante ouvir comentadores com o bom-semso e a ponderação de Nicolau Santos dizerem coisas assim
    http://aeiou.expresso.pt/a-implosao-do-euro-ou-a-guerra=f684825

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  3. ... e já agora, a não perder:
    http://anonimosecxxi.blogspot.com/2011/11/quem-deve-o-que-quem.html?spref=fb

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  4. Helena Sacadura Cabral8 de novembro de 2011 às 22:25

    Minha querida Helena
    Já estava preocupada consigo, pois não a tenho lido nas casas habituais.
    Apreciei o seu post mas não fico indiferente ao comentário de Francisco Oneto. Estas matérias são muito difíceis porque os ângulos de visão são múltiplos...

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  5. Não sei qual é a verdadeira dimensão da sua responsabilidade...
    Mas de facto há poucos dias senti tanta pena...
    Parecia ter o mundo às costas.
    Vai às cimeiras e ouve ameaças terríveis. Tenta defender o seu País do caos.
    Chega à Grécia e o povo não deixa de protestar

    Era a imagem de um homem extenuado.
    Solitário.
    Infeliz.
    Vencido.
    Não é demais para um homem só?

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  6. Sim, a cena do referendo ainda está para lá da compreensão. Mera trapalhada ou tentativa de branqueamento popular?
    Jorge

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  7. Caros Francisco e Jorge,

    Daniel Cohn-Bendit disse, muito bem dito, a propósito do referendo:
    "Daniel Cohn-Bendit a salué, jeudi 3 novembre, sur France Inter, la décision de Georges Papandréou d'organiser un référendum. "Il a pris une décision courageuse face à des oppositions complètement hypocrites", a dit le député européen, ciblant aussi bien "l'opposition parlementaire" que "l'opposition qui est dans la rue". M. Cohn-Bendit explique que "le sens démocratique de Papandréou est de dire : 'je ne peux pas continuer comme ça contre une opposition qui ment, une guerre civile larvée'".
    Pour le vice-président des députés verts au Parlement européen, le premier ministre grec a "absolument" des chances que le "oui" soit majoritaire lors du scrutin convoqué en décembre car c'est "un référendum existentiel pour les Grecs". "On leur demande une maturité politique difficile", analyse M. Cohn-Bendit.

    "LA SOLUTION EST DANS LA MAIN DE MERKOZY"

    Le député européen a sévèrement critiqué le couple franco-allemand Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, l'appelant "Merkozy". "La solution est dans la main de Merkozy qui devrait tendre la main à Papandréou en lui disant 'comment on peut vous aider'", soutient-il. M. Cohn-Bendit a déploré "le manque d'éducation" de MmeMerkel et de M. Sarkozy vis-à-vis de M. Papandréou au sommet du G20 : "Faire attendre un chef d'Etat, faire une conférence de presse sans lui, c'est malpoli et incivil".
    A ses yeux, il faut "mettre ensemble rigueur et solidarité" en prévoyant un volet d'investissement, à côté du plan de rigueur, "comme le fait Obama". "Il y a de l'argent en Europe", ajoute M. Cohn-Bendit, qui exhorte l'Europe à se lancer dans des eurobonds, "seul moyen de relancer l'économie". "M. Papandréou pose une question à l'Europe, pas seulement aux Grecs. S'il n'y a pas de communautarisation aussi bien des dettes que de la relance, on ne s'en sortira pas", insiste-il.
    M. Cohn-Bendit propose aussi "un plan de justice fiscale". "L'évasion fiscale n'est pas seulement un problème grec ; c'est aussi un problème en France, un problème en Allemagne", assure-t-il en réclamant un "plan européen de lutte contre l'évasion fiscale".
    in Le Monde.fr
    http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2011/11/03/daniel-cohn-bendit-prend-la-defense-de-papaandreou_1597731_823448.html

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  8. Francisco,
    Segui o seu conselho e fui ao "anónimos séc. xxi" ler "Quem deve o quê a quem".
    http://anonimosecxxi.blogspot.com/2011/11/quem-deve-o-que-quem.html?spref=fb

    Tem razão, a não perder. Magistralmente escritas, permito-me copiar aqui, as cartas que a revista Stern publicou:
    (...)
    "Há algum tempo, foi publicada , na revista, uma “carta aberta” de um cidadão alemão, WalterWuelleenweber, dirigida a “caros gregos”, com um título e sub-título:

    Depois da Alemanha ter tido de salvar os bancos,
    agora tem de salvar também a Grécia
    Os gregos, que primeiros fizeram alquimias com o euro,
    agora, em vez de fazerem economias, fazem greves

    Caros gregos,
    Desde 1981 pertencemos à mesma família.
    Nós, os alemães, contribuímos como ninguém mais para um Fundo comum, com mais de 200 mil milhões de euros, enquanto a Grécia recebeu cerca de 100 mil milhões dessa verba, ou seja a maior parcela per capita de qualquer outro povo da U.E.
    Nunca nenhum povo até agora ajudou tanto outro povo e durante tanto tempo.
    Vocês são, sinceramente, os amigos mais caros que nós temos.
    O caso é que não só se enganam a vocês mesmos, como nos enganam a nós.
    No essencial, vocês nunca mostraram ser merecedores do nosso Euro. Desde a sua incorporação como moeda da Grécia, nunca conseguiram, até agora, cumprir os critérios de estabilidade. Dentro da U.E., são o povo que mais gasta em bens de consumo
    Vocês descobriram a democracia, por isso devem saber que se governa através da vontade do povo, que é, no fundo, quem tem a responsabilidade. Não digam, por isso, que só os políticos têm a responsabilidade do desastre. Ninguém vos obrigou a durante anos fugir aos impostos, a opor-se a qualquer política coerente para reduzir os gastos públicos e ninguém vos obrigou a eleger os governantes que têm tido e têm.
    Os gregos são quem nos mostrou o caminho da Democracia, da Filosofia e dos primeiros conhecimentos da Economia Nacional.
    Mas, agora, mostram-nos um caminho errado. E chegaram onde chegaram, não vão mais adiante!!!

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  9. (cont.)
    Na semana seguinte, Stern publicou uma carta aberta de um grego, dirigida a Wuelleenweber:

    Caro Walter,
    Chamo-me Georgios Psomás. Sou funcionário público e não “empregado público” como, depreciativamente, como insulto, se referem a nós os meus compatriotas e os teus compatriotas.
    O meu salário é de 1.000 euros. Por mês, hem!... não vás pensar que por dia, como te querem fazer crer no teu País. Repara que ganho um número que nem sequer é inferior em 1.000 euros ao teu, que é de vários milhares.
    Desde 1981, tens razão, estamos na mesma família. Só que nós vos concedemos, em exclusividade, um montão de privilégios, como serem os principais fornecedores do povo grego de tecnologia, armas, infraestruturas (duas autoestradas e dois aeroportos internacionais), telecomunicações, produtos de consumo, automóveis, etc.. Se me esqueço de alguma coisa, desculpa. Chamo-te a atenção para o facto de sermos, dentro da U.E., os maiores importadores de produtos de consumo que são fabricados nas fábricas alemãs.
    A verdade é que não responsabilizamos apenas os nossos políticos pelo desastre da Grécia. Para ele contribuíram muito algumas grandes empresas alemãs, as que pagaram enormes “comissões” aos nossos políticos para terem contratos, para nos venderem de tudo, e uns quantos submarinos fora de uso, que postos no mar, continuam tombados de costas para o ar.
    Sei que ainda não dás crédito ao que te escrevo. Tem paciência, espera, lê toda a carta, e se não conseguir convencer-te, autorizo-te a que me expulses da Eurozona, esse lugar de VERDADE, de PROSPERIDADE, da JUSTIÇA e do CORRECTO.
    Estimado Walter,
    Passou mais de meio século desde que a 2ª Guerra Mundial terminou. QUER DIZER MAIS DE 50 ANOS desde a época em que a Alemanha deveria ter saldado as suas obrigações para com a Grécia.
    Estas dívidas, QUE SÓ A ALEMANHA até agora resiste a saldar com a Grécia (Bulgária e Roménia cumpriram, ao pagar as indemnizações estipuladas), e que consistem em:
    1. Uma dívida de 80 milhões de marcos alemães por indemnizações, que ficou por pagar da 1ª Guerra Mundial;
    2. Dívidas por diferenças de clearing, no período entre-guerras, que ascendem hoje a 593.873.000 dólares EUA.
    3. Os empréstimos em obrigações que contraíu o III Reich em nome da Grécia, na ocupação alemã, que ascendem a 3,5 mil milhões de dólares durante todo o período de ocupação.
    4. As reparações que deve a Alemanha à Grécia, pelas confiscações, perseguições, execuções e destruições de povoados inteiros, estradas, pontes, linhas férreas, portos, produto do III Reich, e que, segundo o determinado pelos tribunais aliados, ascende a 7,1 mil milhões de dólares, dos quais a Grécia não viu sequer uma nota.
    5. As imensuráveis reparações da Alemanha pela morte de 1.125.960 gregos (38,960 executados, 12 mil mortos como dano colateral, 70 mil mortos em combate, 105 mil mortos em campos de concentração na Alemanha, 600 mil mortos de fome, etc., et.).
    6. A tremenda e imensurável ofensa moral provocada ao povo grego e aos ideais humanísticos da cultura grega.
    (cont)

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  10. (cont)
    Amigo Walter, sei que não te deve agradar nada o que escrevo. Lamento-o.
    Mas mais me magoa o que a Alemanha quer fazer comigo e com os meus compatriotas.
    Amigo Walter: na Grécia laboram 130 empresas alemãs, entre as quais se incluem todos os colossos da indústria do teu País, as que têm lucros anuais de 6,5 mil milhões de euros. Muito em breve, se as coisas continuarem assim, não poderei comprar mais produtos alemães porque cada vez tenho menos dinheiro. Eu e os meus compatriotas crescemos sempre com privações, vamos aguentar, não tenhas problema. Podemos viver sem BMW, sem Mercedes, sem Opel, sem Skoda. Deixaremos de comprar produtos do Lidl, do Praktiker, da IKEA.
    Mas vocês, Walter, como se vão arranjar com os desempregados que esta situação criará, que por ai os vai obrigar a baixar o seu nível de vida, Perder os seus carros de luxo, as suas férias no estrangeiro, as suas excursões sexuais à Tailândia?
    Vocês (alemães, suecos, holandeses, e restantes “compatriotas” da Eurozona) pretendem que saíamos da Europa, da Eurozona e não sei mais de onde.
    Creio firmemente que devemos fazê-lo, para nos salvarmos de uma União que é um bando de especuladores financeiros, uma equipa em que jogamos se consumirmos os produtos que vocês oferecem: empréstimos, bens industriais, bens de consumo, obras faraónicas, etc.
    E, finalmente, Walter, devemos “acertar” um outro ponto importante, já que vocês também disso são devedores da Grécia:
    EXIGIMOS QUE NOS DEVOLVAM A CIVILIZAÇÃO QUE NOS ROUBARAM!!!
    Queremos de volta à Grécia as imortais obras dos nosos antepassados, que estão guardadas nos museus de Berlim, de Munique, de Paris, de Roma e de Londres.
    E EXIJO QUE SEJA AGORA!! Já que posso morrer de fome, quero morrer ao lado das obras dos meus antepassados.

    Cordialmente,

    Georgios Psomás

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  11. Caras amigas comentadoras,
    Georgios Papandreou é um politico honesto e brilhante diplomata que não mereceu a porta de saída que a MERKOZY e a direita grega lhe impôs. Tive pena de o ver, como diz ERA UMA VEZ,
    Extenuado.
    Solitário.
    Infeliz.
    Vencido.
    Não é demais para um homem só?

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