“En France, les gens viennent pour la musique et restent
pour les textes“
Alain Bashung
"La liberté de conscience et d'expression est un acquis occidental incontesté et incontestable. Une avancée et un progrès philosophico-moral réels de notre humanité. Leur élan doit être irréversible. Le droit à la création intellectuelle et artistique participe de cette liberté. Toute concession dans ce domaine ne rendrait pas service à ce qui fait l'être humain : la liberté. Nous devons alors tous défendre et universaliser cette valeur cardinale.Mais le reste du monde n'est pas occidental, ni très démocratique. Beaucoup de civilisations ne voient pas la liberté avec les mêmes yeux d'un Occident fortement sécularisé. Les libertés individuelles n'y incombent qu'aux personnes concernées et non pas à leur gouvernement et à leur Etat. Ce que beaucoup de manifestants dans le monde musulman ne savent pas. Dans cet univers culturel, le totalitarisme de l'Etat avait remplacé l'esprit tribal de jadis (la "asabiya d'Ibn-Khaldoun") et où le "je" de l'individu reste encore dilué dans un "nous" communautariste flou. En dépit du "printemps arabe", cette mentalité persiste. La confusion entre l'Etat et le citoyen est totale, et la vidéo diffusée sur Internet est donc comprise comme une expression de l'Etat américain.Cette lecture du monde justifie aux yeux de certains de s'en prendre à l'ambassadeur américain en Libye, qui était pourtant un grand ami du peuple libyen. Il s'agit là non seulement d'un crime et d'une transgression du droit international, mais d'une transgression d'un commandement du Prophète qui a interdit de s'attaquer aux ambassadeurs et aux émissaires. Cette interdiction, comme l'explique le Prophète, est un respect d'un droit international qui existait déjà à son époque. On assiste là à une ironie de l'histoire, lorsque des musulmans tuent pour le Prophète contre le Prophète.La vulnérabilité de certaines cultures musulmanes est devenue un prétexte pour renforcer ou revendiquer des lois liberticides et augmenter l'extrémisme et l'intolérance contre les enseignements de la religion elle-même. Car au fond il s'agit dans tout cela plus d'une frustration que d'une spiritualité éclairée. Cette tentation gagne même des musulmans vivant en Occident. Le monde musulman, sans l'essentialiser, doit dépasser sa susceptibilité à l'égard de l'Occident et rompre avec l'esprit complotiste et victimaire qui le ronge. Car tout simplement la liberté et la créativité restent le propre de l'homme, et donc des notions sacrées sans lesquelles l'homme n'est plus homme. Aucune religion digne de ce nom ni aucun système culturel ou philosophique ne peut nier ce principe. (...).(...)Quant à la contestation et à la critique, elles sont légitimes. Elles doivent être civilisées. La critique d'art se fait par l'art, la philosophie par la philosophie, les idées par les idées. Répondre à ces provocations gratuites constitue une vraie publicité pour des oeuvres qui seraient sinon ignorées. Le problème de l'islam c'est d'abord ses musulmans. Et comme dit le proverbe arabe, l'ignorant est plus dangereux envers lui-même que son pire ennemi."
"Un ténor de la coalition de centre droit au pouvoir au Portugal, le chef de la diplomatie Paulo Portas, a préconisé dimanche 16 septembre une révision des mesures d'austérité, contre lesquelles plusieurs centaines de milliers de Portugais ont manifesté la veille du nord au sud du pays. (…)
(…) A Lisbonne, dans une ambiance bon enfant, de nombreux manifestants frappaient sur des tambours, donnaient des coups de sifflets, actionnaient de petits avertisseurs ou tapaient dans leurs mains pour faire le plus de bruit possible." (…) Le Monde.fr 16.09.2012
"A défaut d'Athènes, c'est Lisbonne qui va profiter d'une bouffée d'air. Les créanciers du Portugal ont accepté une révision de ses objectifs budgétaires au moment où le pays peine à respecter les engagements pris en échange d'une aide financière internationale. Cette révision n'implique toutefois aucune modification du montant de l'aide. (...) La troïka a accepté une révision des objectifs budgétaires après que le gouvernement de centre-droit a admis souffrir d'une baisse sensible des recettes fiscales alors que l'économie s'est contractée au deuxième trimestre" (...)... Le Monde.fr avec AFP |
"Senhor Presidente, hoje não apanhei o eléctrico; vim a correr atrás dele e poupei oito tostões"- disse o funcionário público, um contínuo, a querer agradar a Oliveira Salazar.
Respondeu Salazar de imediato: "Fez bem, mas se viesse atrás de um táxi teria feito melhor, porque poupava vinte escudos e chegava mais cedo".
"Le premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, a annoncé, vendredi 7 septembre, de nouvelles mesures d'austerité pour 2013 au moment où le pays, sous assistance financière, peine à respecter ses engagements de réduction du déficit public.
M. Passos Coelho a annoncé en particulier une augmentation des cotisations à la sécurité sociale de la part des salariés des secteurs privé et public. En échange il a prévu une baisse des cotisations patronales afin de favoriser l'emploi, alors que le chômage dépasse déjà les 15 % de la population active.
"Le gouvernement a décidé d'augmenter les contributions à la Sécurité sociale du secteur privé à 18 %, ce qui nous permettra en contrepartie de réduire les cotisations patronales fixées également à 18 %", a dit le premier ministre dans une déclaration à la nation. Jusqu'à présent les cotisations des employés du secteur privé étaient de 11 % tandis que celles des entreprises s'élevaient à 23,75 %. "Nous ferons ainsi baisser considérablement les coûts du travail [...] et nous le ferons à un moment où la situation financière de nos entreprises est très fragile", a ajouté M. Passos Coelho.
Sa déclaration est intervenue alors que la troïka (UE-BCE-FMI), représentant les créanciers du Portugal, poursuit sa cinquième évaluation des réformes et mesures de rigueur mises en œuvre par le gouvernement de centre-droit en échange d'un plan de sauvetage de 78 millions d'euros, accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le FMI. Jusqu'à présent les évaluations successives de la troïka se sont toujours soldées par des satisfecit.
Mais l'austérité a contribué à une forte contraction de l'économie, 3,3 % au deuxième trimestre, alors que le gouvernement mise sur un recul de 3 % pour l'ensemble de l'année en cours. Parallèlement, le chômage a connu une hausse sans précédent et le gouvernement a prévu qu'il atteindrait l'année prochaine le taux record de 16 %. "Le chômage a atteint une dimension intolérable", a admis le premier ministre.
Le récession a également provoqué une nette diminution des recettes fiscales, et désormais l'objectif du gouvernement de ramener le déficit public à 4,5 % du PIB à la fin de l'année semble impossible à atteindre. Des représentants de l'opposition de gauche et divers observateurs ont recommandé au premier ministre d'obtenir de la troïka soit une aide supplémentaire soit des délais élargis pour rétablir la situation économique. Mais M. Passos Coelho a toujours rejeté ces idées, affirmant qu'il ne demanderait à ses créanciers "ni plus de temps, ni plus d'argent"." in Le Monde avec AFP |
A voir au Grand Palais du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013(...) "Les peintures d’Edward Hopper ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire l’Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures donnent lieu aux interprétations les plus contradictoires". (...)