Luc Bronner, Le Monde"En politique, on ne meurt jamais, mais on peut avoir les ailes coupées. Le président de la République a certes annoncé qu'il n'était pas, pour l'heure, question de remaniement. Le gouvernement va donc poursuivre son travail, tant bien que mal. Mais dans quelles conditions ?Le pays traverse une crise économique et sociale historique, avec pour seule perspective toujours plus de rigueur – c'était déjà un casse-tête avant la crise politique ouverte par les aveux de Jérôme Cahuzac, mardi 2 avril.Depuis mardi, la donne a changé radicalement et l'exécutif doit résoudre une équation presque impossible.1) Les membres du gouvernement, déstabilisés, vivent avec l'épée de Damoclès d'un prochain électrochoc à devoir assumer – nouvelles révélations médiatiques, remaniement, gouvernement resserré, changement de ligne politique sur la rigueur... On n'en est pas encore à la paralysie, mais la capacité d'initiative, d'impulsion des différents ministres est réduite au minimum. L'idée de tenir, à tout prix, dans la configuration actuelle, jusqu'aux municipales ou aux européennes en 2014, n'est plus crédible.2) (...)... On repense à la citation des Guignols : "putain, quatre ans"...
sábado, 6 de abril de 2013
"Putain" de ressemblance!
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