sábado, 18 de fevereiro de 2012

Nicolas "capitaine du navire"

affiche (détournée) 2012
"Ce fut un immense malentendu. L'élection d'un homme qui allait briser les codes et incarner la rupture. Les Français ont élu Nicolas Sarkozy en 2007, ne sachant s'il était le néoconservateur libéral des années 2000 ou l'homme qui parlait depuis quelques mois dans ses discours à la France qui souffre, se référant à Blum et à Jaurès.
Ils ont surtout découvert un président bling-bling, qui avait passé la soirée de son élection au Fouquet's et embarquait ensuite pour une croisière sur le yacht de son ami milliardaire Vincent Bolloré. Et dire qu'il avait laissé entendre qu'il se retirerait quelques jours dans un monastère… Double méprise, politique et personnelle. Double tromperie, sur laquelle il a fallu se justifier sans cesse.
"J'ai changé." Combien de fois Nicolas Sarkozy a-t-il prononcé cette phrase ? A chaque faux pas, à chaque dérapage clinquant, à chaque revirement politique, le président a promis que, cette fois, il avait retenu la leçon et qu'il allait modifier son comportement.
Au contact de son épouse, il se cultive, visionnant les grands classiques du cinéma et multipliant les lectures. Une nouvelle mythologie, racontée sans cesse par le président, se met en place : le candidat de 2007 était celui de la culture populaire et de la variété française, de Jean Reno à Johnny Hallyday ; celui de 2012 dévore les livres d'Emmanuel Carrère, Stefan Zweig, Raymond Radiguet et les films d'auteur. Mais, à son anniversaire, le 28 janvier, c'est bien son ami Christian Clavier qui était invité"... (...). Le Monde

Le président n'a pas changé. Le candidat-capitaine n'a pas donné de preuves, qu'il changera  le "navire France" d'un mauvais cap. Nicolas ne changera pas.

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