"L'Union européenne a réglé la question très symbolique – mais toutefois dotée d'un contenu politique – de sa présence le 10 décembre, à Oslo, lors de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix. Les présidents du Conseil, de la Commission et du Parlement se rendront de concert en Norvège. C'est donc ensemble, mais selon des modalités encore imprécises – qui recevra la récompense en premier lieu ?; quel usage sera fait des 930 000 euros octroyés ?... – qu'Herman Van Rompuy, Jose Durao Barroso et Martin Schulz se présenteront devant le jury qui a choisi l'Europe, vendredi 12 décembre.L'attribution du prix, sa véritable signification, les motivations et les justifications du comité Nobel : toutes ces questions ont suscité de nombreux débats. Mais Bruxelles, après les jubilations et congratulations d'usage, s'intéressait surtout à un problème : quel responsable méritait le plus de recevoir la récompense ? Certaines voix se sont élevées pour suggérer les noms de véritables "pères" du projet européen, comme Jacques Delors ou Helmut Kohl.IMPUISSANCED'autres soulignaient que Martin Schulz était le seul à représenter les peuples européens, au travers d'une assemblée démocratiquement élue. D'autres ironisaient sur l'attribution d'une récompense à des responsables apparaissant à certains comme impuissants face à la crise actuelle, l'une des plus graves qu'ait vécue l'Union.La commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström suggérait de solder la polémique par l'envoi en Norvège de 27 enfants issus des différents Etats-membres...La délégation Van Rompuy-Barroso-Schulz permettra également de respecter un certain équilibre politique : les deux premiers sont membres du Parti populaire européen (PPE), le troisième de la gauche sociale-démocrate". in Le Monde
Lamento a solução encontrada à questão de quem deveria ir a Oslo receber o prémio Nobel da Paz. O correcto seria de convidar Jacques Delors e Helmut Kohl (verdadeiros pais da União Europeia) e/ou 27 crianças oriundas de cada pais membro. Mas foi o politicamente correcto que levou a troika de presidentes (do Conselho, da Comissão e do Parlamento) a decidirem qu'"on n'est jamais mieux servi que par soi-même".
Podiam fazer um sorteio e ainda nos calhava...
ResponderEliminar;)
Não fique tristinha, darling, aquilo vale o que vale e os senhores que mereciam estão cansadinhos.
ResponderEliminar(entretanto por aqui... querida Helena)
POLITICAMENTE PERVERSO
Eram vinte e quatro
jovens lindos
amantes deste sol e deste mar
ali
prematuramente entristecidos
hoje no aeroporto
na mão
de novo
a portuguesa " mala de cartão"
desta vez não
esta gente não é analfabeta
nem foge à guerra
são enfermeiros
ansiosos por começar
sabedores dessa missão
alerta
para o desafio eterno de quem emigra
desta vez
foi a perversidade
a que teimosamente vão chamando
austeridade
foi esta reles gente
que lhes disse pra partir
(vá lá, façam-se à vida)
a cara humedecida
a bandeira amarrada ao peito
e os abraços dos pais e dos amores
tresanda a revolta
por tanta iniquidade
então
em jeito de despedida
num adeus tremendamente português
uma carta escrita a Belém
a dolorosa promessa de uma vida
"A GENTE UM DIA VOLTA"
"POR FAVOR NÃO DEIXE PRESIDENTE QUE TAXEM A SAUDADE"